Le Temple fut construit en 1841, sur un terrain d’1are 45, par une famille de cultivateurs de Baisieux. Celle-ci le céda au consistoire de l’Eglise Réformée de Lille en 1850. 

Dans les années 1950, le temple fut totalement rénové par les paroissiens, des détenus de la prison de Loos façonnèrent la croix. En 1977, menacé par un champignon, d’importants travaux furent entrepris. 

Le temple de Baisieux, c’était une communauté bien vivante qui connut son apogée vers les années 1950-1955. Le culte dominical était assuré par des pasteurs lillois qui prêchaient le matin à Lille et l'après midi à Baisieux. De nos jours, il y a un culte par mois, le dimanche à 10h30.

🏟 Inauguration le 25 juin 2022.

En hommage à Suzanne Régnier, figure emblématique du village.
Décédée le 7 mars 2019, elle fut :

• Conseillère municipale (1977-2001).
• Adjointe à l'Action Sociale (1983-2001).
• Engagée au service des habitants.

Ce nouveau complexe sportif porte son nom pour saluer son engagement social et municipal.

📍 Rue de Cysoing à Grand-Baisieux (jadis chemin de Cysoing), à environ 100 m du parking du cimetière (voir plan cadastral de 1825).

• Propriété de la famille Galand (fermiers rue du Dr Calmette).
• Encore en activité en 1914.
• Détruit au XXᵉ siècle.

(Source : article de presse)

La Maison d'accueil spécialisée

Cette résidence a été conçue par l'architecte Jacques Ducoulombier, qui a fait dans ce projet le pari de l'espace et de la lumière. Le début des travaux commença en février 1993 sur un terrain composé de pâturages, près de l'autoroute A27. 

Entre le début des travaux, en février 1993, de ces gigantesques bâtiments, et leur livraison, le 13 décembre de la même année, il s’est écoulé un peu plus de neuf mois. 

La résidence fut bâtie de plain-pied et offrit 5 unités de vie pouvant accueillir de 10 à 12 personnes dans des chambres individuelles, avec salle de bain adaptée et salle de séjour, ces unités étant reliées par des espaces communs réservés aux activités, aux soins médicaux ou paramédicaux. 

Les adultes handicapés qui vivent dans ces établissements, n'ont en effet pas pu acquérir un minimum d'autonomie et leur état demande une prise en charge spécifique, une prise en charge médicale et des soins constants. Les premiers résidants furent accueillis à Noël et leur arrivée dans les cinq « maisons » s’est échelonnée jusqu’en mars 1994. 

Les Papillons blancs, comme ils s’y étaient engagés, embauchèrent environ un tiers de leurs 60 membres du personnel dans les villages environnants (Camphin, Wannehain, et 10 habitaient de Baisieux). 

La MAS, à Baisieux, 
• c'est 2 structures : la Maison d’Accueil Spécialisée, ouverte en 1993 et la P'tite MAS (pour les 17-25), ouverte en 2017. 
• 115 résidents de 17 à 73 ans. 
• 150 professionnels. 
• 9 unités de vie (dont deux accueils de jour)

📍 Angle de la rue du Dr Calmette (jadis rue du Triez Courouble) et de la ruelle Louis Fort

• Édifié en 1890 par la famille Maes-Rouzé.
• Offert à la paroisse, comme en témoigne un insert au pied de la croix.
• Constitué d’un amalgame de dalles de pierres simulant un Golgotha avec une croix, le Christ et trois personnages : Ange, Marie et Saint Jean.

⚒ En 1966, M. Emile Loingeville Maes décida d’entreprendre des travaux de renforcement de la croix qui penchait dangereusement vers l’arrière. Au cours des travaux la croix tomba et fut reconstruite.

Située rue du Château (jadis Chemin du Triez d'Escamin), cette petite chapelle se trouvait devant l’entrée du parc.

• Déjà présente sur le cadastre napoléonien (1889).
• Dédiée à un saint inconnu, sa date de construction reste incertaine.
• Construite en briques, elle fut ensuite peinte en blanc.

Dans les années 1970, elle fut détruite, sans doute pour des raisons de circulation ou d’état de délabrement.
Le terrain (1 m², n°1660 au cadastre) appartient encore à Mme Van den Bogaerde Torfs, arrière-petite-fille de Charles Escouflaire.

Le fief d'Escamaing comprenait 17,5 bonniers (environ 25 hectares) et est bien plus ancien que la ferme.
Dès 1223, les textes mentionnent un chevalier Bernard d'Escamaing et son épouse Micharde.

La ferme et le château étaient entourés de douves (aujourd’hui comblées).
L’entrée se fait par un grand porche arrondi, précédé de deux piliers massifs.

• Grande ferme au carré avec une cour centrale de 35 m sur 40 m.
• Un bâtiment porte la date 1722, le reste ayant été partiellement reconstruit après un incendie vers 1860.
• Les toitures sont recouvertes de tuiles flamandes.

Pour en savoir plus : Article de l’AHGB

Le Chemin des Pendus et le Saint-Calixte

Autrefois, ce chemin des Pendus menait à un gibet situé sur un terrain triangulaire à la sortie du village (voir gouache d’Adrien de Montigny, vers 1603).

Jusqu’à la Révolution, ces gibets étaient courants en France. Placés à la sortie des villages et bien visibles, ils symbolisaient le pouvoir judiciaire du seigneur.

Les pendus y étaient exposés, dévorés par les corbeaux…

À proximité, passe le ruisseau Saint-Calixte.

Pour en savoir plus : Article de l’AHGB

Le domaine d'Escamaing (au Moyen Âge), puis Escamin, comprenait des terres et une ferme entourées de douves.

Au début du XVIIIᵉ siècle, Jean-Baptiste Potteau, seigneur d'Escamain, y fit bâtir le château.
En 1900, celui-ci fut acheté par Charles Escouflaire, qui créa le parc avec un paysagiste. Une maison de gardien fut ensuite construite à l'entrée principale, rue du Château.

Dans les années 1920, son fils Rodolphe agrandit l’aile ouest, remplaça l’orangerie par une grande salle à manger surmontée de deux chambres, et côté est, il créa une cuisine et une tourelle-escalier pour accéder à l’étage.

Pour en savoir plus : Article de l’AHGB

Le Moulin du Boyau (ou Moulin Castel)

Ce moulin appartenait aux frères Pierre et Edmond Castel et était situé le long de l'actuelle rue de Templeuve, à gauche après le passage à niveau en direction de la Belgique.

📍 Localisation :

• Initialement placé à 28 mètres du centre de la route.
• L'ombre des ailes effrayait les chevaux, ce qui conduisit à un ordre de déplacement à 70 mètres de la route. Il semble que cet ordre n’ait jamais été appliqué.

📜 Historique :

• Le moulin est mentionné sur le cadastre de 1825 ainsi que dans les registres fiscaux.
• Détruit pendant la Première Guerre mondiale, il en reste encore quelques vestiges :
  • Une légère butte
  • Un des quatre socles, visible dans le jardin de la maison blanche (près du saule pleureur).

L'Estaminet du Boyau

🪑 Emplacement :

• Situé en face du moulin, dans la maison grise.
• Propriété de la Brasserie Duquesnoy.

🍻 Un lieu de vie locale :

• Fonctionna jusqu’aux années 1950.
• Lieu de rassemblement des ouvriers agricoles des champs environnants.

La Culture du Chicon

🌱 Exploitation spécialisée :

• Située 50 mètres derrière vous.
• Exploitée par André Tahon de 1970 au milieu des années 1980.
• Employait une quinzaine d’ouvriers agricoles.